Jeudi, 3 septembre 2020

Un non à l’initiative relative au financement des producteurs de matériel de guerre et un oui à l’initiative pour des multinationales responsables

Réuni-e-s en Assemblée générale à Lausanne pour leur rentrée politique, les vert’libéraux vaudois ont donné leurs recommandations de vote pour les votations du 29 novembre prochain. Un non l’a emporté en ce qui con-cerne l’initiative « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre ». En effet, l’Assemblée a estimé que le texte, bien que poursuivant des objectifs louables, ne serait pas efficace dans les faits pour atteindre le but visé. En revanche, les vert’libéraux vaudois ont majoritairement accepté l’initiative « Entreprises responsables, pour protéger l’humain et l’environnement. « Ce texte a une grande force symbo-lique pour ancrer des principes de durabilité et d’éthique aussi dans l’action des entreprises suisses à l’étranger et nous avons décidé de le soutenir. » expliquait Claire Richard, Présidente de parti.

Les activités politiques des vert’libéraux vaudois ont repris jeudi soir à l’Alpha-Palmiers de Lausanne. Avec presque 70 participant-e-s, les vert’libéraux vaudois, au terme de débats nourris, se sont déterminés sur les votations du 29 novembre 2020. Concernant l’initiative populaire relative à l’interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre, les membres présent-e-s l’ont rejetée à une majorité de 35 non contre 16 oui et 7 absentions. Effectivement, le texte présente plusieurs lacunes relatives à son application concrète, notamment sur la limite des 5% qui est bien souvent volatile dans beaucoup d’entreprises et surtout les PME.

Quant à l’initiative populaire pour des multinationales responsables, l’Assemblée, après une discussion fournie, a décidé d’accepter ce texte, à 43 oui, 13 non et 3 abstentions. En effet, bien que les vert’libéraux aient toujours préféré le contre-projet plus concret proposé par le Conseil national, le parti progressiste souhaite envoyer un signal fort en faveur d’une transition responsable et éthique de toutes les grandes entreprises ayant leur siège en Suisse, dont certaines sont déjà très actives dans le domaine. « Il s’agit d’un vote d’intention qui doit permettre d’enrichir le label qualité-suisse. » expliquait Caroline Gilgen, Vice-présidente de parti.